La Cabane
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Aller en bas
Gagou
Gagou
Messages : 8
http://instagram.com/romanetorres

La question de la semaine Empty La question de la semaine

Jeu 17 Aoû - 12:04
Réputation du message : 100% (2 votes)
LA QUESTION DE LA SEMAINE
(bannière à venir)

Je vous proposerai ici un petit exercice de réflexion : chaque dimanche, je posterai une question générale sur un sujet large, et libre à chacun de développer une réponse et de partager son opinion sur le topic jusqu'à la fin de la semaine suivante (et de ce fait, jusqu'à la prochaine question).


Il sera bien évidemment possible de débattre selon les réponses proposées.
Vous pourrez y répondre de la façon dont vous souhaitez: en appliquant votre réponse dans un contexte concret et vraisemblable, ou bien en laissant libre court à votre imagination.
J'essaierai de faire en sorte que le sujet du questionnement soit lié à la période annuelle (par exemple: juillet/août=vacances, décembre=noël, etc)
Libre à vous de me soumettre vos idées de questions en message privé si quelque chose vous trotte en tête, cela pourra être anonyme ou non, au choix (mais je tiens si possible être la seule à poser officiellement la question hebdomadaire, afin d'éviter de s'éparpiller).



Merci d'avance pour vos participations ! On se retrouve ce dimanche pour le lancement du topic !
Gagou
Gagou
Messages : 8
http://instagram.com/romanetorres

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Dim 20 Aoû - 22:28
Bonsoir tout le monde !

Voici la Question de la Semaine :

Si vous aviez une semaine devant vous sans aucune contrainte extérieure (budget, travail, jugement d'autrui, etc.), comment occuperiez-vous idéalement votre temps ? Où iriez vous, que feriez-vous ? Pourquoi ?


Drac
Drac
Messages : 1

La question de la semaine Empty Un semaine simple et bien remplie

Mar 22 Aoû - 11:46
Réputation du message : 100% (1 vote)
Si j’avais une semaine sans contraintes je la passerais surement avec des amis. On ferait des activités dont on parle souvent mais qu’on ne fait jamais par manque d’argent, de temps ou car il y a trop de trajet (absence de contraintes = téléportation activée pour moi). Je jonglerais entre les activités à grands groupes et celles en petit comité. Et on finirait nos journées tranquillement dans un bar ou en farniente à domicile. beers
Bien sûr cela semble peut-être peu important pour certains, mais en tant que bigleuse quasi aveugle sans ses doubles foyers, j’espère que cette semaine-là je n’aurais pas besoin de mes béquilles visuelles pour voir net (Elle deviennent vite une contrainte dans toute activité aquatique-sportive-à sensation).
Je ne pense pas que notre comportement en public changerait car quand je suis avec des amis je ne ressens pas de pression au niveau du regard des autres.
Malgré l’absence de contraintes, je ne pourrais m’empêcher d’organiser un pur emploi du temps (car la deadline d’une semaine est une contrainte en elle-même), afin de ne pas perdre un seul moment.

Pour me nourrir j’irais dans des restos variés mais pas forcément chers, je testerais des plats qui me semblent peu ordinaire par rapport à ce que je mange d’habitude par peur de gâcher mon argent. J’oserais également me procurer des produits que je n’achète jamais pour cuisiner des plats qui me font depuis toujours envie (je la ferais un jour ma mayo vegan !!!).

Je ne pense pas que je visiterais un pays étranger car une semaine ne me suffirait pas à apprécier pleinement l’exotisme d’un voyage.
Enfin, je pense que je m’octroierais tout de même quelques temps morts à glander comme je le fais à mon habitude pour me reposer un peu de toutes les émotions que j’ai vécu.

A la fin de la semaine, pour être plus pragmatique, je finirais par faire un plein de course pour les deux semaines à venir, histoire d’économiser un peu pour mon retour à la normale.
Bil
Bil
Messages : 14

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Mer 23 Aoû - 11:52
Réputation du message : 100% (1 vote)
J'irai sûrement dans un autre pays. Un endroit plutôt proche parce que je n'ai qu'une semaine alors je veux pas trop de décalage horaire et profiter un max. Je pourrais lâcher le téléphone portable puisque c'est une semaine 0 contrainte donc aucune obligation d'être joignable, ça serait le pied. Je pourrais faire des photos, manger à l'arrache, visiter des nouveaux endroits, acheter des bêtises. Ca peut paraître égoïste mais je vois cette semaine comme une expérience solitaire, j'adore la compagnie des autres mais ça reste une contrainte selon moi ? Bref, rien de vraiment exceptionnel au final, juste une semaine dans un endroit inconnu (source de gros stress pour moi normalement mais on part sur le principe que c'est une semaine à la cool donc bon) où j'ai juste à me soucier de moi et où je peux vivre au jour le jour sans me prendre la tête sur l'avenir. Ensuite je reviendrais gonflée à bloc, fraîche et dispo pour mes proches.
Yuan
Yuan
Messages : 18

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Ven 25 Aoû - 3:32
Réputation du message : 100% (1 vote)
Le concept est amusant, car comme l'ont relevé Drac et Bil, la semaine est une contrainte en elle-même. D'ailleurs, personnellement, je sais que j'ai toujours du mal à profiter de mes vacances car je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui m'attend lorsqu'elles se terminent (c'est triste, je sais).

Si j'étais réaliste, je dirais que face à une telle occasion, je resterais probablement chez moi à m'occuper comme j'aime le faire, à mon rythme. Avec des livres, des jeux, des films, en dessinant... Je sortirais probablement pour aller me promener dans un parc ou un musée. Et je jouerais avec mon chat. Pas très palpitant, je sais, mais c'est dans ce genre de moments de détente où je me ressource le mieux.

Mais si j'ai des envies un peu aventurières, je pense que ça serait peut-être l'occasion de me lancer dans un roadtrip, pour peu que j'aie un partenaire de voyage. En stop, avec un sac à dos et un sac de couchage, osef absolu de tout, le but est juste de voir des cadres différents et de s'essouffler un bon coup. La seule contrainte du délire serait de rentrer à la maison à temps, j'imagine.
Gagou
Gagou
Messages : 8
http://instagram.com/romanetorres

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Ven 25 Aoû - 16:10
Réputation du message : 100% (1 vote)
Pour ma part, si j'avais une semaine sans contrainte extérieure, j'aurais très envie d'aller en Corse.
Je ne me fais plus d'illusion: j'attache une importance majeure à mon confort et mon "chez-moi" pour réellement me ressourcer. Mais malgré cela, je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser quand j'ai du temps libre et que je ne m'en sers pas pour profiter de mes proches ou de ce qui m'entoure, et je finis toujours par être déçue, avec cette impression d'avoir gâché mon temps. Alors, en ce moment, j'essaie de me forcer un peu à sortir quand j'en ai l'occasion et le courage. Quitte à finir avec de la déception, autant prendre des risques !
La Corse. Cette année, tout le monde autour de moi y va. J'avais l'habitude d'y passer mes étés quand j'étais enfant et ado, mais je n'y ai pas mis les pieds depuis huit ans. Ce qui me repousse vers cet endroit, c'est que c'est l'un de mes derniers souvenirs, des derniers lieux où, malgré ma sortie imminente de l'enfance, j'étais complètement rattrapée par mon imagination. Cet endroit a comme quelque chose de sacré et mystique pour moi. Les paysages secs, l'odeur étouffante des herbes aromatiques, les cigales, l'eau translucide des rivières, les énormes rochers lisses et brulants sur lesquels je faisais mes siestes, mordre dans des fruits et ne me nourrir que comme ça, les cheveux blondis par le soleil, le sel qui gratte sur la peau après les bains de mer, les balades dans des petits villages absolument silencieux à l'heure de la sieste, les trouvailles de trésors, d'ossements d'animaux sauvages lors d'escapades, une notion du temps complètement déformée. Cette ambiance me mettait dans un état second, me faisait divaguer, comme quand on est enfants et qu'on se raconte des histoires à soi-même. J'aimerais beaucoup retrouver cela, me reperdre là-dedans, me laisser porter.
Je ne sais même pas si j'en serais capable, en devenant adulte j'ai développé ce besoin de tout prévoir, que tout soit bien agencé à la perfection, toujours avec cette idée absurde de Gagner Du Temps par dessus tout. Gagner du temps pour quoi ?
Gagou
Gagou
Messages : 8
http://instagram.com/romanetorres

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Lun 28 Aoû - 0:04
Bonsoir tout le monde !

Voici la Question de la Semaine :

Si vous aviez connaissance de la date de votre décès sans pouvoir la changer, pensez-vous que cela aurait une incidence sur vos choix de vie ? Si oui, comment cela se traduirait-il ?
avatar
Poulika
Messages : 3

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Ven 8 Sep - 1:52
Réputation du message : 100% (1 vote)
Indéniablement, ça aurait un impact sur mes choix de vie. 
Pour répondre plus précisément à cette question, Il faudrait qu'on puisse situer le moment du décès; Si je savais que je devais crever dans 6 ans, j'adapterais ma vie différemment que si c'était dans 60 ans. En l'occurrence, si on me promettait une mort lointaine ça ne changerait rien pour moi dans l'immédiat; je sais pas me projeter dans le temps et de toutes façons, je finirai bien par mourir donc peu importe. 
En revanche, s'il s'agissait d'une mort proche, déjà je serai dég', ensuite je réfléchirai pendant quelques semaines sur mes choix de vie, tout en maintenant mon rythme actuel en attendant d'avoir trouvé un plan stable, parce que si je veux faire quelque chose, je veux que ce soit bien fait, même s'il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre.

Ce que je veux dire par là, c'est que, imaginons qu'il me reste 10 ans à mourir, ça me laisserait une marge de manœuvre pour jouir de mon reste de vie, tout en essayant d'éviter le plus possible les trucs chiants. Le plus possible parce que si je fais du freestyle dans mes choix de vie, je risque de finir sous un pont assez rapidement et ce sera pas nécessairement plus agréable pour moi que de maintenir un niveau de vie juste tolérable. Ceci étant dit, je pense que si on me donne :



Moins d'un mois : 
J'hésite entre faire ce que je préfère faire (aka dormir) et remettre ma morale en question en allant causer quelques homicides. Aussi, ça risque de puer la raclette à l'appartement. 


Moins de 5 ans de vie restante : 
Je refais faire mon passeport, ma carte d'identité, mes vaccins, je vends mes affaires je quitte mes études et j'obtiens, par la force des choses, deux emplois simultanés et précaires pendant 2 mois afin de me constituer un pécule. Je prends mon sac à dos et j'entame un pèlerinage autour du monde. Si j'ai les sous pour quitter le continent, je pars soit en Amérique du Nord, soit en Amérique du Sud, soit sur des îles genre L'Islande et la Nouvelle Zélande. Sinon, l'Europe, l'Afrique et l'Asie c'est pas mal non plus. Mon quotidien sera probablement galère mais ça me donnera l'occasion de vivre comme un baroudeur, en dehors du système et de vivre des choses incroyables, quitte à m'épuiser à force. Et puis même si Gagou ne meurt pas, je suis sûr qu'elle m'accompagnera dans ce périple. 


Entre 5 et 15 ans de vie restante :
Je quitte mes études et je me lance dans ce que je voudrais vraiment faire (Art/Musique/wtv), de toutes manières si je me plante il ne me restera plus beaucoup de temps à vivre, je peux emprunter de l'argent parce que je suis un privilégié et je peux toujours compter sur mes proches, quitte à les décevoir. De toutes manières je compte pas leur dire que je vais mourir avant que ce ne soit vraiment proche. Puis ils me croiraient pas à moins que la cause soit une maladie grave. Le plus important sera toujours que je me fasse plaisir tout en essayant de maintenir un niveau de vie décent. Je pense même que ça pourrait me pousser à me lancer dans des projets fous mais qui pourraient fonctionner; Genre comme dans les films quand ils n'ont plus rien à perdre et qu'ils finissent par obtenir ce qu'ils voulaient alors que ça semblait impossible. Et je voudrais toujours voyager, bien entendu.


Entre 15 ans et 30 ans de vie restante :
En vrai, ça ne changerait plus grand chose, mis à part que je poursuivrai mes études mais que je quitterai mon boulot sans beaucoup de scrupule si ça me gonfle et que j'aurai tendance à ne pas m'accrocher à ce qui me déplait, que ce soit le taff, la famille ou mes activités.

Je pense que savoir combien de temps il me reste à vivre conditionnerait bien plus mon comportement que de juste savoir quand. Au fond, savoir "quand" lorsqu'il s'agit d'une date éloignée, ce serait troublant au début, mais ça ne va pas changer grand chose à mon quotidien. Je pense que l'individu se charge de savoir à partir de quel moment avant le décès (3 ans? 2 ans? 5 mois? 4 jours), il va décider de lâcher prise avec les contraintes (Parce que j'imagine que c'est ce qu'il se passerait avec la plupart des gens). Moi je pense que je me libérerai des contraintes progressivement, à peu près 5 ans avant, jusqu'à être en total yolo dans les derniers instants. AMHA, il serait intéressant de savoir quelles sont les contraintes dont on voudrait s'affranchir si l'on devait mourir prochainement. Me concernant, il y'aurait bien entendu le besoin d'argent, la propriété, le travail (Sauf dans le cas où je fais quelque chose qui me plait beaucoup beaucoup) mais aussi la famille, la patience que je peux avoir avec la société, les frontières, la perception des autres. Et puis il y'a évidemment l'exploration dans tout un tas de domaine; le voyage, le sexe, les stupéfiants, ...

Puis je dirai au revoir en bonne et due forme à mes proches, mais très peu de temps avant l'heure.
Dame Corbeau
Dame Corbeau
Messages : 9

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Ven 8 Sep - 2:22
Réputation du message : 100% (1 vote)
Gagou a écrit:Bonsoir tout le monde !

Voici la Question de la Semaine :

Si vous aviez une semaine devant vous sans aucune contrainte extérieure (budget, travail, jugement d'autrui, etc.), comment occuperiez-vous idéalement votre temps ? Où iriez vous, que feriez-vous ? Pourquoi ?

DAT QUESTION. Honnêtement, j'en sais rien. Je n'ai aucune discipline personnelle et c'est toujours très difficile pour moi d'occuper convenablement mes journées quand j'ai du temps devant moi... Mais je sais qu'il y a certaines choses que j'aimerais faire. Et ce qui est intéressant, c'est que mon choix de vacances pourrait prendre deux directions différentes.

Le premier, ce serait celui qui m'est le plus évident quand je n'ai plus de cuillères et que j'ai un besoin profond de me ressourcer : une retraite dans un coin le moins urbanisé possible, en montagnes ou dans la campagne bretonne près des plages les plus sauvages de la région, où j'aurais accès à de la forêt pour errer, de l'eau propre pour nager et du soleil pour bronzer. J'emmènerais les chats, bien sûr ; peut-être Moineau ? Et puis de quoi écrire, peut-être même peindre et dessiner, et pourquoi pas, si je trouve quelques manuels adaptés, mon ukulélé, pour réapprendre à en jouer. Et puis des livres.
Bon, le risque étant que je pourrais ne faire que lire, ce que j'ai tendance à faire facilement quand je fais pas attention...

Le second, à l'inverse, ce serait de renouer avec mes proches. Aller sur Nantes, Paris ou Lyon, là où des gens qui me manquent (ou que j'ai la curiosité de rencontrer, peut-être ?) vivent, et découvrir à leurs côtés les meilleurs troquets et restaurants de la ville, se remplir la panse et flâner dans les rues. Bon, j'ai jamais été fêtarde, par contre, alors j'espère que mes amis apprécient les jeux de société et les DVDs...


Gagou a écrit:Si vous aviez connaissance de la date de votre décès sans pouvoir la changer, pensez-vous que cela aurait une incidence sur vos choix de vie ? Si oui, comment cela se traduirait-il ?

C'est marrant, ça me rappelle une BD assez atroce que j'avais lu y a pas longtemps, L'apocalypse selon Magda (que je vous recommande vivement) ...
Honnêtement, je pense que je serais comme Poulika, je m'adapterais au temps qu'il me reste...
Si j'en ai beaucoup, bah je changerais pas grand-chose ; si j'en ai pas tant que ça, je me concentrerais sur mes objectifs principaux dans la vie (donc à la production d'oeuvres artistiques et littéraires transcendantes) quitte à aller à l'encontre des contraintes sociales et financières ; et si j'en ai vraiment peu, heu... J'avoue que je risque juste de paniquer et de ne pas savoir quoi en faire et de pleurer. En fait. Ahaha.
Bil
Bil
Messages : 14

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Mar 12 Sep - 18:01
Savoir à quelle date je meurs serait une source d'angoisse extrême pour moi, je crois que j'arriverais pas à profiter du temps qu'il me reste tellement je serais en panique :'(
Contenu sponsorisé

La question de la semaine Empty Re: La question de la semaine

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum